Antonio Mortez, le chanteur

Je m'appelle Antonio Mortez, j'ai 30 ans et je suis un(e) fils d'Apollon qui aime les femmes. J'appartient à l'île d'Enastan
Je peux absorber l’énergie solaire pour la rejeter sous forme de laser ou rayon, et je peux chanter avec n'importe quelle voix et toujours juste. .

impulsif- blagueur- grande gueule- impatient- travailleur- malin- solidaire- confient- extraverti- romantique- viril- courtois- créatif (art)- ambitieux- gentil- loyal- un peu vantard

Mon nom évoque quelque peu l'Espagne, et ça tombe bien puisque j'en viens, enfin, là où je suis né. Peu après ma naissance, ma mère et moi sommes parti au Brésil. C'est là bas que j'ai vécu, dans les favela, à jouer avec les autres enfants. Nous étions quelque peu pauvre, mais je ne pouvais pour autant me plaindre de ma vie. Pour ma mère c'était plus compliqué, elle devait faire le ménage chez des gens pour gagner un peu d'argent, mais ces derniers, pour la plupart en tout cas, savaient profiter de sa situation pour ne pas la payer comme il se doit. Pour l'aider un peu, je commença vers l'âge de onze ans à faire des petits spectacles de rue, des choses simples tel que danser ou chanter. Je me trouva vite un talent pour le chant et je savais même imiter des voix connue. C'est comme ça que j'ai commencé à imiter Michael Jackson, Claude François.... et j'en passe. De toute langue, de toute intonation, de toute époque, tout les chanteurs que je voulais imiter y passaient. Cela plaisait un peu plus que de simple spectacle de rue lambda, mais ce n'était tout de même pas suffisant. Nous avons vécu comme ça pendant quelques année, avant que ma mère ne tombe dans la maladie. Sa mort m'attrista bien sûr, mais je me disais que c'était mieux pour elle, la voir souffrir depuis ces dernières années devenait insupportable. Au moins maintenant elle est en paix. Ne pouvant me contenter de simple petit spectacle, je passa quelques auditions dès mes 18 ans, soit deux ans après la mort de ma mère, pour espérer travailler dans des cafés, cabaret ou même n'importe quoi. Ce fut donc un club de jazz qui me prit, j'avais de durs horaires et j'étais très peu payé mais au moins j'étais logé et nourris. Les gens qui venaient pour manger ou juste boire un coup semblait apprécier mon timbre de voix qu'ils qualifiaient de "fait pour le jazz". Je n'avais aucun mal à imiter les plus grands jazz-man et même "fusionner" leur voix pour en faire une unique. Un jour, le club pris feu et bien qu'il y avait une assurance, on ne pouvait plus me garder, je ne coûtais pas chère, mais c'était toujours un bénéfice que de me licencier. J'étais alors devant le club, ou ce qu'il en restait, et réalisais que je n'avais plus rien... C'est alors qu'un homme en costume de soirée vint me voir: "Fraîche soirée n'est-ce pas ? Personnellement je préfère le soleil à la lune, pour ma sœur jumelle c'est l'inverse, assez drôle n'est-ce pas ?". Le fameux homme me tendit ensuite la main "Ravis de te voir enfin en vrai Antonio, tu as étais fort toute ta vie jusqu'ici, mais maintenant que tu n'as plus rien, tu as besoin d'un petit coup de pouce pour t’amener vers ta vrai maison. Suis moi". Il me sourit alors et, je ne sais pourquoi, je le suivis. Il nous emmena dans un train qui était à première vue vide et le long du trajet il m'expliqua de façon calme et posé que les dieux existent et que leurs enfants aussi donc. D'après lui j'étais l'un d'entre eux, le siens pour être exact... Apollon qu'il disait s'appeler. Nous passâmes quelques heures dans ce train le temps qu'il m'explique vraiment tout, je ne le croyais pas au début, mais plus il parlait, plus cela me semblait logique. Comme le fait que je puisse chanter comme ça, Apollon étant le dieux du chant. Le train s’arrêta à une gare un peu style Far West, quand mon supposé père, divin qui plus est, me dit "Bienvenue chez toi mon fils, bienvenue à Panthéon Island, bienvenue à Enastan..."

Je m'appelle Simon.
J'ai 16 ans.
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