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 seuls les poissons morts suivent le courant - Keir Waltz

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MessageSujet: seuls les poissons morts suivent le courant - Keir Waltz   seuls les poissons morts suivent le courant - Keir Waltz Icon_minitimeDim 31 Jan 2016 - 21:05



Keir Waltz



Je m'appelle Keir Waltz, j'ai 25 ans et je ne connais pas mon parent divin. J'aime tout le monde mais surtout personne. J'appartient à l'île d'Enastan
Je peux brûler tout ce que je touche (ce qui est pas très pratique) et avoir un tout petit contrôle sur les maladies en les atténuant ou les aggravant.

Ce qui est sûr, c'est que je suis loin d'être le type le plus sympathique du monde. Je ne ris pas, je souris encore moins, j'aime pas vraiment la compagnie des gens et j'ai beaucoup de mal à tenir une conversation plus de deux minutes. Je sais qu'on peut tous faire des efforts et blablabla, je sais que j'ai des tas de choses à me reprocher. Mais franchement, même si j'avais les moyens de changer et tout ça, je le ferais pas. Parce que je veux plus jamais revivre ce que j'ai vécu.
Oui. Je crois que le mot pessimiste me correspond assez bien. Je ne suis pas quelqu'un de très chaleureux (même si je peux brûler, ironie du sort), je me braque pour un rien et j'oublie toujours de dire le plus important. Je préfère écouter plutôt que parler mais je me lasse vite, alors généralement je m'enferme dans la seule chose qui ne m'ennuie pas: les livres.
On m'a jamais dit que j'avais les capacités de faire de grandes études et je comprends pourquoi: j'ai toujours préféré les activités manuelles, rester assis dans une salle ne me convient pas. J'ai des tendances claustrophobes alors bon, très peu pour moi. Quand je me concentre, plus rien n'existe autour de moi, pour ça que je préfère travailler seul plutôt qu'en groupe. La compagnie des autres je m'en passe très bien et j'ai appris à ne pas accorder de l'importance au reste du monde. Si je ne devais sauver qu'une personne dans ce monde ce serait moi et je n'ai aucun problème de conscience avec ça. De toute façon sauver les autres ça ne me réussit pas.





Histoire

Je suis né à Assouan, en Egypte, mais mon père et moi avons déménagé à Johannesburg en Afrique du Sud quand j'avais deux ans alors je ne garde que très peu de souvenirs de ma ville natale, ce qui ne m'a jamais trop dérangé. L'Afrique du Sud, c'est un beau pays et j'ai toujours apprécié le lieu où j'ai grandi. Mon père était pas super riche et il cumulait plusieurs boulots en même temps, mais j'ai jamais ressenti de véritable manque. Du moment qu'on était tous les deux, je croyais que rien ne pouvait nous arriver.
Sauf que j'étais un gosse et je ne voulais voir que ce que je voulais. Mon père travaillait trop et prenait des médocs pour l'oublier, pour oublier que sa vie volait en éclats. Moi, j'étais bête à l'époque, en plein échec scolaire, incapable d'aligner deux pensées cohérentes et, bien entendu, sans aucun ami. Alors quand ma prof d'anglais m'a prise à part et m'a expliqué, les larmes aux yeux, que mon père s'était suicidé, moi j'ai rien voulu entendre. J'avais pas d'autre famille. Ma mère était quelque part dans le monde sans que je sache où et je m'étais jamais posé la question de vouloir la retrouver. Je croyais bêtement qu'elle viendrait me rejoindre à la sortie du lycée où tous les profs me disaient que je n'avais pas ma place. Bien entendu, elle n'est jamais venue. Et moi j'suis rentré comme un con chez moi et j'ai fait la seule chose qui me paraissait cohérente à l'époque: m'engager dans l'armée de terre.
Putain.
Le choix que je regrette le plus au monde. J'aurai pû continuer d'avoir des notes médiocres, finir par trouver un job pas trop mal payé et peut-être, qui sait, me casser loin de tout mais au lieu de ça, j'ai voulu jouer les héros, moi qui n'en avait jamais été un.
Au départ, je l'ai regretté amèrement. J'avais pas la force et pas le courage de continuer tant c'était intense pour moi, un gringalet de 17 ans sans aucune détermination. Mais je me suis fait des amis et ça a changé la donne. J'en avais jamais eu et je n'en ai jamais plus eu. Ils ont réellement été ma raison de vivre durant ces quelques années passées en service. Parmi le sang, l'horreur des combats, la dureté des entraînements, ils étaient là pour me soutenir et me rappeler que j'étais plus ou moins un chic type. J'parlais peu mais ils m'aimaient bien. Ils s'appelaient Arno (un raccourci d'Arnold) et Yaseen. Ils déchiraient autant au corps à corps qu'à distance mais j'acceptais toujours de m'entraîner avec eux, bien que j'étais totalement à la traîne quand il fallait nous comparer.
Mais l'armée, c'est pas comme l'école. Des fois, il faut faire la guerre. Des fois, il faut tuer. Un truc que j'ai foncièrement détesté. Et pourtant, j'en ai pas tué des masses, croyez-moi.
Tout est arrivé très vite. Un message reçu par notre commandant et nous partions vers l'Ouest, bien loin de tout ce qui m'était familier. On était presque 1000, on se croyait invincibles, que c'était la routine. Mais tout ce qu'on a trouvé, c'est la sécheresse du désert et la mort. La mort partout. Ils nous ont décimé sans que nous ne puissions riposter immédiatement: autour de moi, les hommes tombaient comme des mouches sous les balles. Je sais pas par quel miracle on s'en est sortis. Mais j'aurais préféré mourir cette nuit-là plutôt que de vivre l'enfer des jours suivants. Après les balles, ça a été les grenades. C'était pas une personne qui tombait mais dix qui étaient soulevées sous le choc de l'explosion. On faisait ce qu'on pouvait mais ce n'était pas assez. On était noyés dans notre impuissance et rien ni personne ne pouvait nous sortir de là. J'étais désespéré et traumatisé par ce champ de bataille. Je marchais même pas droit. Quand j'ai vu un objet noir dans le ciel tombait sur moi, j'ai cru à un miracle, à un sauveur venant me chercher. J'ai poussé Yaseen sur le côté. Moi, j'ai pas bougé. Je voulais même pas au fond de moi. Mais Arno m'a poussé et a pris la grenade entre ses bras. On a entendu une détonation, puis plus rien, c'était le silence complet. Même l'univers a compris qu'il perdait quelque chose d'important. Le corps d'Arno a explosé. Moi, j'ai senti une douleur immense me traverser le dos et je me suis évanoui, avec le fantôme de mon ami comme dernière vision.
Je me suis réveillé à l'hôpital. Je ne sentais pas mon corps. On m'a dit que c'était un miracle que je sois en vie mais moi je ne voulais pas de ce miracle. Je savais ce que j'avais perdu et je savais que rien ne pourrait remplir ce vide en moi. Sur les 1000 hommes partis, seule une trentaine avait survécu. Un miracle, continuaient de répéter les médecins. Mon dos entier était brûlé et c'était censé être un miracle. J'avais perdu mon ami et tout était de ma faute. Je suis resté à l'hôpital plus qu'il ne fallait. Après un an et demi, j'ai fini par comprendre que je ne pouvais pas continuer comme ça. Qu'il y avait des personnes que je devais retrouver. La première à laquelle j'ai pensée était ma mère. Alors j'ai pris le sac de vêtements qu'on m'avait laissé et je suis parti m'acheter un billet de train pour l'Egypte car c'était ma meilleure piste.
Sauf qu'au lieu d'un train, j'ai eu une sorte de blague. Une sorte de locomotive jaune où était gravé "Pantheon's Train" s'y trouvait à la place. Au fond, je restais toujours un imbécile, alors je suis monté à l'intérieur en pensant que ça devait être un signe. J'suis arrivé dans une sorte d'archipel perdu au milieu de l'océan et avant de comprendre quoique ce soit, le train s'était arrêté dans une gare me rappelant étrangement les films américains de western. J'ai pas réfléchi davantage. J'suis descendu et j'ai demandé à la première personne que j'ai trouvée où on se trouvait.
La réponse, je m'y attendais pas forcément. Pas du tout, même. La possibilité que les dieux puissent exister et, pire encore, avoir des enfants, était dingue. Le fait ensuite que je puisse être un demi-dieu l'était encore plus. Certes, ça expliquait pas mal de choses, comme le fait que j'ai jamais connu ma mère ou encore que ma peau ait toujours été anormalement chaude. Alors je me suis dit que j'allais enfin connaître ma mère, après tout ce temps.
La vérité c'est qu'après deux ans, j'ai toujours rien et j'ai recommencé ma vie ici. J'ai plus ou moins appris à maîtriser mes pouvoirs après les avoir découverts... Non en fait je ne les maîtrise pas, je porte des gants pour m'empêcher de brûler tout ce que je touche. Mais bon. Je me suis installé à Enastan, l'île où le train m'a mené, et j'y ai plus ou moins refait ma vie.


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Je m'appelle Fio'.
J'ai 15 ans.
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